Pour une gouvernance mondiale
L’alimentation n’est pas une marchandise comme une autre. L’agriculture et l’alimentation sont des activités vitales et des facteurs essentiels de paix sociale et de développement pour les pays.
Volatilité des prix
Les marchés agricoles sont plus tendus en raison de la hausse de la consommation, des variations de volume de production liés au changement climatique, du développement des marchés financiers de produits dérivés sur les matières premières agricoles, de la concurrence des biocarburants… Cela provoque une hyper volatilité des prix qui peut avoir des conséquences dramatiques.
La sécurité alimentaire justifie plus encore que pour les autres secteurs une régulation renforcée. C’est une position qui peut être portée dans certaines instances internationales, comme la FAO, mais force est de constater que ce n’est pas le message porté par l’OMC ou par les accords de libre-échange.
De la nécessité d’une gouvernance mondiale de l’alimentation et de l’agriculture
Une gouvernance mondiale de l’alimentation et de l’agriculture est ainsi nécessaire pour permettre le dialogue entre tous les acteurs et définir les grandes orientations qui s’imposent pour garantir la sécurité alimentaire dans le monde. C’est la raison d’être du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), plateforme internationale, intergouvernementale, ouverte, organisée sous l’égide du conseil économique et social de l’ONU et de la Conférence de la FAO, dans laquelle l’UITA[1] est partie prenante.
Le G20 agricole de 2011 (sous présidence Française) avait par ailleurs créé des outils d’information sur les marchés agricole (AMIS) et de coordination des politiques agricoles. La FGA-CFDT continue de soutenir la mise en œuvre de ces préconisations et en particulier, les orientations en matière d’information et de transparence sur les fonctionnements de marché et les stocks.
