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L’alimentation, un enjeu vital

L’accès à l’alimentation peut être rendu difficile pour un certain nombre de citoyens, pour diverses raisons d’origine structurelle ou conjoncturelle : mauvaise organisation des États et des circuits de distribution ; manque de ressources des individus ; spéculation sur les matières premières, y compris sur les biens alimentaires…, d’une part ; aléas climatiques, catastrophes naturelles…, d’autre part.

Outre toutes les conséquences néfastes sur la forme et la santé des individus d’une sous-alimentation ou d’une sous-nutrition, cela génère une angoisse, une crainte quotidienne de pouvoir se nourrir, en résumé, un sentiment d’insécurité alimentaire.

« Un droit pour chacun à un niveau de vie suffisant pour assurer son alimentation »

La déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 a affirmé un droit pour chacun à un niveau de vie suffisant pour assurer son alimentation. En 2014, la FAO, dans la déclaration de Rome sur la nutrition, promeut le droit à l’accès à des aliments sûrs, nutritifs et en quantité suffisante.

Accéder à une alimentation saine et équilibrée, en quantité suffisante doit être effective un droit pour chaque citoyen. Il convient de le revendiquer quand près de 800 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim et qu’en France, plus d’un adulte sur dix vit dans un foyer en situation d’insécurité alimentaire pour raisons financières[1].

Pour la FGA-CFDT, les États ont une responsabilité et un devoir d’intervention pour assurer à leur population une sécurité alimentaire et une agriculture viable.

[1] Source : Enquête INCA 2 2006-2007- ANSES

> Pour en savoir plus, consulter le site de la CFDT Agri-Agro