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Pas d’agriculture durable sans l’aspect social

Développer l’emploi est une bonne chose, mais la durabilité passe également par le respect des femmes et hommes qui travaillent en agriculture, de leur santé, de leurs conditions d’emploi et de travail.

Les labels environnementaux, de qualité et d’origine sont anciens, identifiés et reconnus. Leur cahier des charges intègre rarement un volet social.

Préserver l’environnement

Notons que la démarche internationale Global G.A.P., créée en 1997 à l’initiative de la grande distribution d’Europe du nord, intègre des indicateurs relatifs à la préservation de l’environnement (réductions intrants chimiques) mais aussi relatifs à la santé et sécurité des travailleurs agricoles et au bien-être animal.

A l’avenir, l’ensemble des signes d’identification de la qualité et de l’origine devront intégrer des critères sociaux. Une démarche volontaire des organisations de producteurs en charge de ces appellations favoriserait l’adhésion des agriculteurs mais aussi des transformateurs, distributeurs et consommateurs. Les cahiers des charges des distributeurs et de la restauration collective devront, eux-aussi, intégrer les critères sociaux.

Le socle européen des droits sociaux, actuellement discuté à l’initiative de la Commission européenne, pourrait également permettre cette meilleure prise en compte des aspects sociaux dans la production agricole.

Il s’agit là d’une idée forte de la FGA-CFDT pour la réforme de la PAC que nous portons dans toutes les instances où nous sommes présents, auprès du ministère et des pouvoirs publics et en Chambres d’Agriculture, dans les instances de négociations.

> Pour en savoir plus, consulter le site de la CFDT Agri-Agro