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Un acteur de la filière alimentaire

Le rapport de force est déséquilibré dans les filières agroalimentaires au détriment du producteur.

Pendant des décennies, pour certaines productions, les mécanismes de gestion du marché de la PAC ont préservé des productions importantes en France (lait de vache, céréales, viande bovine,…) de ce déséquilibre. D’autres, comme les fruits et légumes frais et la viande de porc sont exposés à une très grande variabilité des cours.

Renforcer le pouvoir des agriculteurs

La contractualisation ne rééquilibre pas les forces entre de multiples producteurs et quelques acheteurs. La mise en place d’organisations de producteurs fortes semble indispensable pour renforcer le pouvoir des agriculteurs et leur permettre de négocier au mieux des contrats cadres. C’est pour le moins une action constructive pour moins subir une situation de fait.

Plus largement, le contrat de la filière alimentaire, que la FGA-CFDT a signé en juin 2013, constituait une première étape dans l’élaboration d’une stratégie agroalimentaire partagée par l’ensemble des acteurs de la filière.

Circuits courts et filières territorialisées

Les circuits courts et les filières territorialisées permettent aux producteurs de mieux valoriser leur production et de reprendre contact avec le consommateur. Leur développement est indéniable et offre une belle opportunité pour les agriculteurs. Les réserves sont qu’ils demandent des compétences spécifiques et une disponibilité du producteur et qu’ils se limitent à des produits frais ou peu transformés. A ce titre ces démarches resteront limitées, l’agriculture doit avant tout produire pour fournir la transformation agroalimentaire.

Pour la FGA-CFDT, l’organisation des filières, avec le renforcement des interprofessions, pour réguler les relations entre chaque acteur, pour partager les informations stratégiques, reste l’élément clé.

> Pour en savoir plus, consulter le site de la CFDT Agri-Agro